Posté le 22 juin 2020

HUITIEME CYCLE DE FORMATION AU PROFIT DES RESEAUX AFRICAINS  ET VISIOCONFERENCE SUR LA SECURITE ET LA SURETE FERROVIAIRE ….

L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) organise à distance du 22 juin au 03 juillet 2020, la huitième édition du cycle de formation sur la sécurité ferroviaire dispensée au profit de près de 70 hauts responsables des réseaux africains représentant l’Algérie, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo Brazzaville, Djibouti, l’Ethiopie, le Gabon, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Cette édition virtuelle s’inscrit dans le cadre du déploiement du plan d’action de l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC) – Région Afrique présidée par le Maroc depuis 2010 en la personne de Monsieur Mohamed Rabie Khlie, Directeur Général de l’ONCF. 

Succédant aux sept précédentes éditions organisées en présentiel au centre de formation ONCF à Rabat de 2013 à 2019, ce cycle de formation a été mis en place face aux besoins exprimés par les réseaux ferrés africains et aux recommandations de l’étude de revitalisation du rail en Afrique à l’horizon 2040. 

En effet, la plupart des réseaux africains subsahariens accusent encore un retard considérable en matière de réhabilitation de l’appareil de production. Selon l’étude précitée, ceci nécessite la modernisation de 81.000 km et la construction de 13.200 km de nouvelles lignes selon les standards internationaux.

Pour maintenir ce cycle de formation eu égard aux contraintes liées à la crise sanitaire dictées, il a été procédé à l’adaptation aussi bien du programme que du mode pédagogique, en optant pour une approche totalement différente axée principalement sur l’utilisation du numérique. Ce cycle comprend des cours théoriques, des études de cas et des conférences autour de thématiques spécifiques co-animés par plus d’une dizaine d’experts UIC et ONCF.

Par ailleurs et à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de cette formation virtuelle, une visioconférence a été organisée portant sur la thématique ‘La sécurité et la sûreté ferroviaire à l’ère du COVID-19’. Y ont pris part plus de 120 décideurs, hauts responsables, experts, chercheurs…, qui ont débattu et partagé les bonnes pratiques et les expériences en matière d’adaptation, voire de réactivité, de leur système de management de la sécurité (SMS) notamment dans des contextes contraignants comme le cas de la crise sanitaire.

Dans ce cadre, le modèle ONCF a particulièrement retenu l’attention des participants, grâce à la politique mise en place totalement en phase avec les standards internationaux en la matière. Elle s’appuie fondamentalement sur le management par les risques, tout en se reposant sur un dosage harmonieux du triptyque : procédures, élément humain et investissements en matière de technologie et d’équipements.    

Rappelons que l’ONCF ne cesse de multiplier ses initiatives pour partager son expérience et son savoir-faire avec les réseaux africains, afin de donner une nouvelle impulsion et redynamiser davantage le partenariat Sud-Sud dans les différents domaines ferroviaires. En l’espace des cinq dernières années, cette coopération a porté sur l’organisation de 15 conférences/séminaires autour de sujets d’actualités et ciblés (ayant connu la mobilisation de 200 experts et environ 2000 participants), la réalisation de 10 cycles de formation au profit de près de 260 participants encadrés par 120 experts ONCF. A cela s’ajoutent l’organisation d’une vingtaine de visites d’information et de partage de bonnes pratiques, ainsi que l’assistance de réseaux africains pour la définition de leur stratégie de développement…

De telles initiatives sont en phase avec les efforts déployés pour contribuer à asseoir le développement d’un système de transport ferroviaire africain fiable et viable, porteur de la mobilité durable et de l’inclusion économique du continent. Elles s’inscrivent en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, en matière de renforcement de la coopération Sud-Sud et d’amélioration du positionnement et de la compétitivité du continent africain dans la scène internationale.